L’Instituto Bernabeu analyse l’effet du microbiome vaginal sur le taux de grossesse chez les patientes des traitements de reproduction assistée.

La recherche fait partie d’un grand projet d’étude qui a été présenté au Congrès National de la Société espagnole d’infertilité et de Stérilité.

Des chercheurs de l’Instituto Bernabeu ont présenté au 1^er Congrès National de la Société espagnole d’Infertilité et de Stérilité (SEISEGO), qui se tient dans le cadre du Congrès de la Société espagnole de Génécologie et Obstétricien (SEGO), une recherche dans laquelle ils analysent l’effet du microbiome vaginal sur le taux de grossesse chez les patientes qui se soumettent à des traitements de reproduction assistée (TRA). Le travail est mené par la directrice de l’Unité de Conseil en Génétique et Reproduction de l’Instituto Bernabeu, la docteure Andrea Bernabeu, et fait partie d’un vaste projet.

Le microbiome vaginal joue un rôle important dans la santé gynécologique et reproductive et les bactéries dominantes sont celles du genre Lactobacillus. Les études actuelles semblent indiquer qu’il existe un lien entre le microbiome vaginal et la fertilité. Et l’objectif du travail a été de découvrir s’il existe également un lien, dans un traitement de reproduction assisté, entre le microbiome vaginal le jour du transfert et l’aboutissement de la grossesse.  

Les résultats de l’analyse de l’étude pilote dans laquelle une trentaine de patientes ont participé suggère que la présence de Lactobacillus semble être clé pour parvenir à la grossesse. Alors que la présence de bactéries du genre Gadnerella semble avoir une influence négative sur la grossesse.

Pour cela, des échantillons vaginaux des patientes qui se soumettent au transfert des embryons cryoconservés normaux au niveau chromosomique ont été analysés. L’échantillon a été prélevé le jour même de la réalisation du transfert.