L’Instituto Bernabeu présente treize études à l’occasion du plus important congrès mondial sur la médecine de la reproduction

• Talent féminin : l’ESHRE sélectionne quatre études menées par des chercheuses de l’Instituto Bernabeu comme communications orales pour son congrès européen
• Le congrès aborde la médecine de la reproduction dans un contexte marqué par l’irruption de l’intelligence artificielle et le défi démographique actuel
• La marque scientifique Espagne, référence mondiale en médecine de la reproduction, clé de la lutte contre la baisse actuelle de la natalité

L’Espagne est une puissance scientifique mondiale dans le domaine de la médecine reproductive grâce aux contributions des différentes cliniques nationales en matière de recherche sur la fertilité. L’Instituto Bernabeu participera une nouvelle fois à l’European Fertility Congress ESHRE 2024, une réunion qui se tiendra à Amsterdam du 7 au 10 juillet et qui s’est imposée comme le congrès de médecine reproductive le plus important au monde pour sa contribution scientifique dans ce domaine. Lors de cet important événement annuel pour les spécialistes de la reproduction assistée, le groupe dirigé par les docteurs Rafael et Andrea Bernabeu présentera un total de 13 études, résultat des efforts de recherche continus de ses professionnels.

Dans cette ligne, le talent féminin se distingue particulièrement. Sur les treize études sélectionnées, dix sont dirigées par des chercheuses. De plus, quatre d’entre elles seront présentées sous forme orale, un type de communication réservé aux travaux les plus remarquables. Plus de 80% du personnel du groupe sont des femmes.

D’une part, la Dre Ana Fuentes, gynécologue spécialisée en médecine reproductive et coordinatrice de l’unité de faible réserve ovarienne de l’Instituto Bernabeu, présentera une étude qui explore l’influence de l’âge sur la réceptivité endométriale, un facteur clé dans le succès de l’implantation d’un embryon. Cette étude a mis en évidence une corrélation entre l’âge de la femme et divers marqueurs échographiques, notamment la compacité de l’endomètre, le péristaltisme utérin et la présence de pathologies utérines. Ces marqueurs sont à leur tour associés aux chances d’implantation de l’embryon et au risque de complications pendant la grossesse.

D’autre part, la Dre Belén Lledó, directrice scientifique de l’Institut Bernabeu Biotech, parlera d’une étude qui explore le lien entre les altérations du microbiome vaginal et les difficultés à tomber enceinte. L’étude a révélé que la présence de certains micro-organismes dans le vagin affecte la production de cytokines, des protéines qui jouent un rôle important dans la réponse inflammatoire de l’organisme. Les patientes dont le microbiome vaginal est dysbiotique présentent des niveaux plus élevés de cytokine et l’abondance relative de certains genres bactériens peut prédire les niveaux de ces protéines, ce qui suggère que certaines bactéries pathogènes peuvent altérer la production de cytokines.

La Dre Annalisa Racca, coordinatrice médicale de l’Instituto Bernabeu Venise, présentera un essai multicentrique visant à optimiser le traitement par FSH après l’administration de corifolitropine alfa. Les résultats ont montré que les femmes du groupe ayant reçu la plus faible dose de FSH avaient des niveaux moyens de progestérone plus faibles au moment de l’ovulation, par rapport aux groupes ayant reçu des doses plus élevées de FSH. On peut donc en conclure que l’utilisation d’une dose plus faible de FSH pendant la stimulation ovarienne en FIV pourrait aider à contrôler les niveaux de progestérone, ce qui pourrait conduire à un plus grand nombre de transferts d’embryons frais et à des taux de grossesse plus élevés.

Enfin, Sara Dalla Costa, avocate spécialisée en droit biologique et coordinatrice de l’Instituto Bernabeu Venise, présentera une étude sur le transport de gamètes et d’embryons humains de l’étranger vers l’Italie dans le but de pallier la pénurie de donneurs locaux. Suite à l’arrêt de 2014 qui a légalisé la fécondation in vitro avec don de gamètes en Italie, l’acquisition de ces gamètes continue d’être un problème et cette situation oblige les cliniques et hôpitaux publics à faire appel à des banques de gamètes étrangères.

En ce qui concerne les présentations de posters, les chercheurs de l’Instituto Bernabeu aborderont des sujets tels que la double stimulation, la cartographie génomique optique ou les cycles de PGT-A avec don d’ovocytes. Le congrès a sélectionné neuf projets de recherche dirigés par Almudena Marco, Beatriz Boyano, Jaime Guerrero, José Antonio Ortiz, Juan Carlos Castillo, Lydia Luque, Mónica Aparicio, Nerea Díaz et Paqui Lozano. Par ailleurs, la Dre Andrea Bernabeu, codirectrice médicale du groupe Instituto Bernabeu, sera l’une des expertes qui interviendront lors de la séance de clôture organisée par Ferring Pharmaceuticals. Dans sa présentation, elle évoquera les deux essais cliniques randomisés actuellement menés sur la follitropine delta. L’un d’eux se déroule en Europe, où la Dre Bernabeu est elle-même l’investigatrice principal de l’étude, tandis que l’autre est mené en Chine.

La participation à des congrès de premier plan comme ESHRE 2024 place l’Instituto Bernabeu à l’avant-garde de la médecine reproductive dans le monde entier et nous permet de partager les dernières avancées de la recherche avec la communauté scientifique internationale. En outre, l’interaction avec d’autres professionnels dans le cadre du congrès ouvre la voie à d’éventuelles collaborations futures et au développement de projets de recherche conjoints.