Instituto Bernabeu présente à la conférence américaine sur la fertilité (ASRM) une étude avec des donneuses d’ovocytes pour pouvoir démarrer la stimulation ovarienne à tout moment du cycle.

Instituto Bernabeu s’est rendu aux États-Unis pour présenter à la conférence de l’American Society for Reproductive Medicine (ASRM), qui a lieu en Californie, les résultats d’une étude qui a analysé de nouveaux protocoles de stimulation ovarienne. L’obtention d’ovocytes est l’une des phases cruciales pour le succès d’un traitement de fécondation in vitro (FIV). Un nombre insuffisant implique une plus faible probabilité d’obtenir une grossesse. Instituto Bernabeu est pionnier dans le développement et l’implantation de protocoles innovateurs pour améliorer ce processus de stimulation, qui permet ainsi plus de commodité et d’être moins invasif pour les patientes.

Le Dr Juan Carlos Castillo, directeur scientifique d’Instituto Bernabeu, présente dans cette conférence américaine les résultats de l’étude Outcomes following random start plus progestin primed ovarian stimulation in an oocyte donation program, dans laquelle ont été analysés les résultats obtenus avec un démarrage aléatoire, ou Random Start, de la stimulation ovarienne. Dans ce cas précis, l’étude a été menée avec des donneuses d’ovocytes.

Grâce à ce protocole, la stimulation ovarienne peut démarrer à tout moment de la phase folliculaire, ce qui procurera plus de commodité aux donneuses compte tenu de la liberté dans les horaires. Dans ce cas, les résultats de l’étude montrent que le démarrage aléatoire et l’emploi de la progestérone au cours de la phase folliculaire (du premier jour de saignement jusqu’à l’ovulation) ne sont pas négativement affectés chez les donneuses.

Le Dr Castillo informe qu’il existe à l’heure actuelle peu de preuves sur l’utilisation de ces stratégies avec des donneuses d’ovocytes. Pour ces motifs, Instituto Bernabeu a démarré une analyse en étudiant plus de 1 700 cycles. Les donneuses ont commencé la stimulation les jours 1 à 3 du cycle, puis elles ont été comparées à des donneuses ayant démarré la stimulation dans la phase folliculaire moyenne, entre les jours 4 et 9 à compter du début de la menstruation, et dans la stimulation tardive, entre les jours 10 et 14.

« Nos résultats ont démontré que le rendement et la compétence des ovocytes générés après une stimulation ovarienne à démarrage aléatoire au cours de la phase folliculaire ne sont pas négativement affectés chez les donneuses d’ovocytes », explique l’expert.

Les résultats représentent un progrès important, car l’expérience et les résultats ont l’avantage de pouvoir être également appliqués aux patientes soumises à des cycles de stimulation ovarienne avec leurs propres gamètes.

Outcomes following Random start plus progestin primed ovarian stimulation in an oocyte donation program

JC Castillo, J. Guerrero, A. Bernabeu