La Dr Giulia Bertapelle de l’Instituto Bernabeu Venice aborde la question de la faible réponse à la stimulation ovarienne lors du congrès national du SIRU

La Dr Giulia Bertapelle, gynécologue spécialisée en médecine de la reproduction à l’Instituto Bernabeu Venice, a participé en tant qu’oratrice au congrès national de la Société Italienne de Reproduction Assistée (SIRU en italienne) qui s’est tenu à Bari. Elle a parlé de la faible réponse à la stimulation ovarienne, abordant ainsi un problème crucial dans le domaine de la fertilité.

« Une faible réponse à la stimulation ovarienne peut représenter un défi important pour de nombreuses femmes qui cherchent à concevoir par fécondation in vitro (FIV). Il est donc essentiel d’identifier les causes sous-jacentes et de personnaliser le traitement pour chaque patiente », explique la Dr Bertapelle.

Une faible réponse à la stimulation peut affecter la fertilité des femmes de différentes manières. Les effets les plus courants sont une diminution du nombre d’ovules disponibles pour la fécondation et une baisse de la qualité des ovules.

En ce sens, la Dr Bertapelle a souligné que l’optimisation des protocoles de stimulation ovarienne, l’utilisation de médicaments pour améliorer la réponse ovarienne et l’application de techniques avancées de FIV, telles que l’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI) ou l’utilisation de dons d’ovocytes, sont quelques-unes des options disponibles pour les patientes se trouvant dans cette situation.

Bertapelle préconise une approche précoce en cas de faible réponse à la stimulation ovarienne, car « en identifiant et en traitant les symptômes en temps opportun, les taux de réussite des traitements de procréation assistée peuvent être améliorés, réduisant ainsi la nécessité de cycles multiples de FIV et diminuant la charge émotionnelle et économique pour les couples ».

En outre, en adaptant les traitements aux besoins individuels de chaque patiente, il est possible d’optimiser l’efficacité de la stimulation ovarienne et d’augmenter le nombre d’ovules disponibles pour les traitements de procréation assistée.