La Dre. Andrea Bernabeu participe au webinaire de la Royal Society of Medicine du Royaume-Uni sur les tendances actuelles dans la gestion thérapeutique du couple infertile

La co-directrice médicale de l’Instituto Bernabeu et directrice de l’Unité de conseil génétique et en reproduction, la Dre. Andrea Bernabeu, a participé ce vendredi 15 janvier à une présentation numérique de la Société de médecine du Royaume-Uni. La Dre. Bernabeu a été invitée à participer à un webinaire ouvert au public avec une conférence intitulée « Current trends in the management of the infertile couple ».

La médecin a parlé de l’effet du microbiome vaginal et endométrial dans les traitements de reproduction assistée, comme nouvel outil dans le traitement du couple infertile. L’Instituto Bernabeu a développé des études sur l’implication de l’équilibre adéquat de ces microorganismes et sur la façon dont leur altération peut influencer l’obtention d’une grossesse.

La médecin a indiqué que l’altération du microbiome du tractus génital peut être impliquée en cas de fausses-couches répétées et/ou d’échec répété de l’implantation.

Parmi les recherches pionnières menées, il faut citer celle de l’Unité de reproduction, de l’Unité de génétique et de biologie moléculaire et de l’Unité de biologie de la reproduction de l’Instituto Bernabeu, qui a étudié le microbiome des femmes qui suivaient un traitement de reproduction assistée, prouvant que les patientes qui présentaient un microbiome vaginal anormal avaient moins de chances de grossesse que celles qui avaient un microbiome normal.

La Dre. Bernabeu, qui a dirigé ces recherches, souligne que, grâce aux techniques de séquençage massif, il est désormais possible d’analyser des micro-organismes qui, jusqu’à très récemment, ne pouvaient pas être identifiés. « Traditionnellement, on croyait que les bactéries, les virus et les autres micro-organismes vivant dans notre corps étaient toujours nuisibles, mais ce n’est pas le cas. Ils sont essentiels pour parvenir à un bon équilibre de l’état de santé » déclare l’experte.

L’analyse des résultats des patients soumis à un traitement de reproduction assistée a montré que les profils dominés par les Lactobacilles sont associés à des taux de réussite plus élevés dans l’obtention d’une grossesse.