La revue scientifique EJOGRB publie une étude d’Instituto Bernabeu qui aide à prédire la réponse ovarienne dans une FIV selon les niveaux de cytokines
15-12-2022
Les recherches d’Instituto Bernabeu sont reprises dans des publications hautement reconnues dans le monde scientifique. La revue European Journal of Obstetrics and Gynecology and Reproductive Biology (EJOGRB) s’est faite écho de l’étude IL-6/IL-10 and IL-1β/IL-4 ratios associated with poor ovarian response in women undergoing in-vitro fertilization, dirigée par la biotechnologue d’Instituto Bernabeu, Mónica Hortal. Cette étude a découvert qu’il existe une relation entre les niveaux en sang de certaines cytokines et la réponse ovarienne des patientes, qui s’avère inférieure à ce qui est attendu lorsque les niveaux de cytokines sont altérés.
Le travail avait pour but de déterminer si les niveaux de cytokines en sang, petites protéines libérées par les cellules qui agissent comme des messagers entre différentes cellules du système immunitaire, sont associés à la réponse ovarienne d’une patiente dans un traitement de fécondation in vitro (FIV).
La stimulation ovarienne est capitale pour le succès d’un traitement de FIV. Le succès d’un traitement avec un ovule propre peut dépendre du nombre d’ovocytes obtenus. Alors que la réserve ovarienne indique le nombre d’ovules existants dans l’ovaire de la patiente, la réponse ovarienne, quant à elle, fait référence au nombre d’ovules obtenus après le processus de stimulation.
Bien que le rôle du système immunitaire dans le succès des traitements de procréation assistée fait encore actuellement l’objet de recherches, il existe des preuves de son éventuel impact sur la fonction ovarienne, l’implantation et les pertes précoces de grossesse. C’est précisément ce qui a motivé cette étude, car il n’existe aucuns travaux préalables ou similaires qui étudient les effets des cytokines dans la réponse ovarienne, en mesurant les niveaux de ces dernières en sang. Dans sa conclusion, l’étude a découvert que les ratios entre les cytokines pro-inflammatoires (IL-6 et IL-1β) et anti-inflammatoires (IL-10 et IL-4), respectivement, sont d’éventuels facteurs pour prédire le résultat de la stimulation ovarienne. L’étude d’Instituto Bernabeu souligne que ces résultats pourraient servir à fixer un point de coupure de chaque ratio, afin de pouvoir évaluer le risque d’avoir une faible réponse à la stimulation ovarienne.
M. Hortal ; A. Fabregat ; B. Lledó ; JA Ortiz ; B. Moliner ; A. Bernabeu ; R. Bernabeu