L’ESHRE sélectionne, pour son exposé, une étude IB qui analyse l’effet du PRP pour obtenir plus d’ovocytes chez des patientes à faible réponse

La faible réponse ovarienne constitue un réel défi que les chercheurs d’Instituto Bernabeu relèvent à travers plusieurs stratégies. Le Comité scientifique de l’European Society of Human Reproduction and Embryology (ESHRE) a sélectionné de façon claire l’étude qui a analysé l’effet que l’administration de Plasma Riche en Plaquettes (PRP) dans l’ovaire peut avoir dans la réponse ovarienne de patientes ayant une faible réponse.

Le PRP est actuellement un traitement complémentaire à d’autres stratégies destinées à améliorer le pronostic des patientes ayant peu d’ovules.

La chercheuse principale de cette étude, la Dre Ana Fuentes, directrice de l’Unité de Faible Réponse Ovarienne d’Instituto Bernabeu, explique qu’il existe déjà des travaux scientifiques qui analysent l’effet de l’administration intraovarienne de plasma riche en plaquettes avant de démarrer le traitement de fécondation in vitro (FIV) et qui indiquent qu’il est possible d’améliorer la réponse à la stimulation chez des patientes ayant été diagnostiquées d’une faible réserve ovarienne, à savoir, les femmes pour lesquelles moins de trois ovocytes dans une stimulation sont obtenus.

Cette étude d’Instituto Bernabeu a comparé les cycles de stimulation de 83 patientes ayant reçu du PRP intraovarien avec les cycles réalisés avant l’administration de PRP.

D’après ses résultats, les chercheurs d’Instituto Bernabeu ont pu vérifier qu’un nombre plus élevé d’ovocytes et d’ovocytes matures sont obtenus pendant la stimulation ovarienne avec PRP en comparaison aux cycles précédents. Les chercheurs d’Instituto Bernabeu ont observé cette amélioration dans les 4 premiers cycles menstruels après l’administration du plasma riche en plaquettes.

Les conclusions de l’étude présentée à l’ESHRE sous le titre « Effet de l’administration intraovarienne de plasma riche en plaquettes dans la réponse ovarienne chez des patientes à faible réponse ovarienne » indiquent que l’amélioration dans l’obtention d’un plus grand nombre d’ovocytes touche plus particulièrement des patientes âgées de moins de 40 ans.

L’étude a également observé que la qualité des ovocytes était maintenue, car la probabilité de former un blastocyste était similaire avant et après le PRP, tout comme le taux d’embryons chromosomiquement ou génétiquement normaux.

Effect of intraovarian injection of platelet rich plasma (PRP) on ovarian response in poor responder women. A. Fuentes, J.C. Castillo, B. Moliner, C. García-Ajofrín, M. Martínez, J. Suñol, C. Gavilán, L. Luque, M. Buccheri, J.A. Ortiz, A.M. Fabregat, A. Bernabeu, R. Bernabeu.