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Sara Dalla Costa intervient lors d’une réunion à l’Université de Droit de Modène sur les particularités juridiques de la procréation assistée en Italie.

12-03-2024

Sara Dalla Costa intervient lors d’une réunion à l’Université de Droit de Modène sur les particularités juridiques de la procréation assistée en Italie.

L’Université de Droit Unimore de Modène et Reggio Emilia a organisé, en collaboration avec le projet Just Parent de l’Union Européenne, une réunion d’échange d’idées entre professionnels de diverses disciplines liées à la procréation assistée at au droit.

Sara Dalla Costa, avocate spécialisée en droit biologique et coordinatrice de l’Instituto Bernabeu Venise, a participé à la journée de clôture avec une conférence dans laquelle elle a mis en évidence plusieurs aspects qui entravent l’évolution de la procréation assistée en Italie. « L’implication des gouvernants est indispensable pour que notre droit s’adapte à l’évolution de la société », a déclaré Sara Dalla.

Au cours de son intervention, elle a mis l’accent sur trois aspects importants de la médecine reproductive, qui ne bénéficient actuellement d’aucune protection juridique en vertu de la législation italienne. D’une part, le don de gamètes, car il est prévu d’adopter une loi qui interdirait la commercialisation des gamètes et des embryons dans le pays, ce qui « mettrait en péril les processus de fécondation, étant donné que le nombre minimum de gamètes requis pour tous les traitements n’existe pas en Italie », a-t-elle expliqué.

D’autre part, le statut juridique de l’embryon, qui est légalement considéré comme une vie potentielle, de sorte que sa destruction ou son utilisation à des fins de recherche scientifique seraient interdites. Enfin, l’accès aux techniques de procréation assistée pour les femmes célibataires ou les couples homosexuels. En Italie, elles son interdites, ce qui constitue « une forme évidente de discrimination à l’égard de ceux qui n’ont pas de partenaire ou qui n’adhérent pas à l’orientation sexuelle prédominante », a-t-elle déclaré, de sorte que « ces sujets n’ont d’autre choix que de se rendre à l’étranger pour se soumettre à ces techniques ».

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