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Une étude de l’Instituto Bernabeu détermine que les jeunes donneuses d’ovocytes ont un risque plus faible d’aneuploïdie embryonnaire.

05-12-2023

Une étude de l’Instituto Bernabeu détermine que les jeunes donneuses d’ovocytes ont un risque plus faible d’aneuploïdie embryonnaire.

Le Dr Jordi Suñol, gynécologue spécialisé en médicine de la reproduction et coordinateur médical de l’Instituto Bernabeu à Palma de Majorque, a participé au Congrès de la Société Belge de Médecine de la Reproduction (BSRM), qui s’est tenu les 1er et 2e décembre à Mons (Belgique). Au cours de cet événement, le Dr Suñol a présenté, sous forme de poster, une étude menée à l’Instituto Bernabeu et dirigée par les Dr Sonia Albero et Paula Moral sur la relation entre l’âge des donneuses d’ovocytes et les risques d’aneuploïdie embryonnaire dans les cycles de don d’ovocytes.

Les résultats jettent un nouvel éclairage sur des aspects importants liés à la qualité génétique des embryons et à leur relation avec l’âge de la donneuse. Il a été observé que les jeunes donneuses, en particulier celles âgées de moins de 22 ans, ont un risque plus faible de produire des grossesses présentant une aneuploïdie embryonnaire. De même, un taux plus élevé d’aneuploïdie (présence anormale d’un ou plusieurs chromosomes, ou absence de chromosomes, entraînant un déséquilibre dans la dotation chromosomique de l’embryon) a été constaté chez les donneuses âgés de 31 à 35 ans.

Le Dr Suñol a souligné l’importance de ces résultats pour la pratique clinique de la procréation assistée, notant que « la compréhension de la relation entre l’âge de la donneuse et l’étude génétique des embryons est cruciale pour optimiser les résultats des traitements de fertilité ». En ce sens, le médecin a insisté sur le fait que « d’autres études seront nécessaires pour confirmer ces nouveaux résultats et qu’il est nécessaire d’aborder chaque cas individuellement et de prendre en compte les différents facteurs qui peuvent influencer le résultat du traitement ».

Cette étude contribue de manière significative à l’avancement des connaissances en médecine reproductive et offre de nouvelles informations pour améliorer l’efficacité des traitements de fertilité basés sur le don d’ovocytes. Il est également important de transmettre les conclusions de cette étude afin d’informer les couples et les femmes qui souhaitent devenir mères de l’importance de ne pas retarder leur projet de maternité, car il a été démontré que l’âge avancé affecte la qualité des embryons.

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