Unité d’endométriose de l’Institut Bernabeu
Soin intégral et entièrement personnalisé visant à améliorer la qualité de vie, il réduit les désagréments et prévient les éventuelles complications, tout en améliorant et en protégeant votre fertilité.
Qu’est-ce que l’endométriose et quels en sont les symptômes ?
L’endométriose est une maladie qui peut toucher jusqu’à 50 % des femmes ayant des difficultés de reproduction. On en ignore l’origine et son influence sur la fertilité est variable. Ainsi, certaines patientes présentent de grandes lésions de l’endomètre qui n’affectent aucunement leur fertilité tandis que des lésions minimes chez d’autres femmes peuvent provoquerdes troubles de la reproduction.
L’endométriose est une maladie chronique où le tissu qui recouvre l’intérieur de l’utérus, appelé endomètre, se trouve à l’extérieur de celui-ci. C’est ainsi que l’on peut souvent trouver ce tissu dans les ovaires, ce qui est la cause d’endométriomes, mais également d’accumulations de cellules endométriales dans les trompes, dans l’intestin, dans la vessie, voire dans les poumons (endométriose cataméniale). Ces accumulations de cellules endométriales répondent aux hormones de la même façon que l’endomètre, de sorte que pendant la menstruation elles peuvent grandir mois après mois, voire provoquer un léger saignement. La prévalence de l’endométriose au niveau de la population se situe entre 2 et 10 %, et atteint jusqu’à 50 % de la population stérile.
TYPES D’ENDOMÉTRIOSE :
En fonction de la quantité des accumulations de cellules endométriales, de leur taille et de la quantité des structures touchées, on peut classer l’endométriose suivant quatre degrés. Les degrés I et II sont des endométrioses légères dont les effets sont faibles. Les endométrioses de type III et IV, plus graves, exigent dans certains cas une opération chirurgicale.
SYMPTÔMES DE L’ENDOMÉTRIOSE :
L’endométriose donne lieu à plusieurs symptômes : la dysménorrhée ou douleur pendant la menstruation est le symptôme le plus fréquent, mais cela dépend de la situation de l’accumulation de cellules endométriales, qui peut également provoquer constipation ou diarrhée, hématurie (présence de sang dans les urines) pendant la menstruation ou douleur lors des rapports sexuels, entre autres.
La stérilité est l’effet collatéral que provoque la maladie, probablement du fait des zones d’adhérences causées par les accumulations de cellules dans l’appareil génital, ce qui donne lieu à une distorsion de ce dernier ; cela dit, il est vrai que l’on ignore encore la cause exacte pour laquelle ces accumulations se produisent, de même que la raison pour laquelle certaines patientes souffrant d’endométriose ne présentent pas de symptômes.
Comment savoir si vous souffrez d’endométriose?
L’un des problèmes pour les patientes et les médecins est que l’intensité de la douleur, sa localisation ou sa durée ne sont pas toujours liées à ce que révèle l’échographie gynécologique, ce qui fait que la patiente peut souvent se sentir incomprise et frustrée car on ne trouve rien qui permette un diagnostic clair et une solution à sa douleur.
L’unité d’endométriose de l’Institut Bernabeu est une unité pionnière qui dispose des toutes dernières avancées en termes de diagnostic grâce à l’analyse de nouveaux biomarqueurs fiables (instruments de mesure du système immunitaire) : les cytokines. Grâce à un simple prélèvement sanguin, nous étudions les instruments de mesure qui participent au processus inflammatoire que constitue l’endométriose, ce qui nous permet un diagnostic plus précis et l’obtention d’informations d’une valeur inestimable par rapport au degré d’activité et à la gravité de la pathologie. Il est ainsi possible d’éviter, dans la plupart des cas, la chirurgie diagnostique et les conséquences qui s’ensuivent pour la fertilité de la patiente.
À quels travaux se livre l’Unité IB d’endométriose?
La bonne évaluation et le traitement adéquat de l’endométriose exigent souvent uneapproche pluridisciplinaire, dont s’occupent des gynécologues expérimentés en matière de diagnostic par l’image et d’excellents laparoscopistes spécialisés enreproduction assistée.
Si autrefois le traitement était fortement chirurgical, on estime aujourd’hui qu’il se doit d’être conservateur lorsque les ovaires sont touchés, puisque l’extirpation du tissu
de l’endomètre suppose la perte de précieux follicules ovariens, réduisant sa réserve fonctionnelle et donc amenuisant la réserve ovarienne de la patiente.
DIAGNOSTIC
Jadis, le diagnostic établi d’endométriose était anatomo-pathologique, à savoir, qu’il était nécessaire d’extraire l’implant, de l’analyser et de le confirmer. Aujourd’hui, ce processus agressif, qui aggrave souvent la situation de reproduction du couple, n’est plus nécessaire.
À l’heure actuelle, un changement de paradigme s’est produit concernant la façon dont il est possible de diagnostiquer l’endométriose. La Société européenne de reproduction humaine a déjà indiqué que ce diagnostic pouvait se fonder uniquement sur les symptômes de la patiente.
Bien que les questionnaires n’aient pas démontré que leur emploi améliore le retard dans le diagnostic de l’endométriose, ils sont estimés un outil utile pour que la patiente puisse consulter le médecin en cas de suspicion.
Instituto Bernabeu est équipée d’échographes haute résolution qui nous permettent de réaliser le diagnostic de façon précise. Il est toutefois vrai qu’un grand nombre de nos patientes viennent avec le diagnostic réalisé. Grâce à notre expérience, nous sommes en mesure de mieux définir le degré d’atteinte de la maladie et son pronostic.
Par ailleurs, grâce à notre unité de Génétique, nous pouvons analyser des médiateurs de l’inflammation appelés cytokines. Les cytokines sont des protéines produites par plusieurs types de cellules qui agissent comme des médiateurs dans des processus inflammatoires et dans la réponse immunologique. En conséquence, elles peuvent être considérées des biomarqueurs dont les niveaux peuvent être élevés en cas de suspicion clinique d’endométriose.
L’endométriose a également été associée à certaines variations dans des gènes. Certaines variations ou polymorphismes, bien qu’il n’a pas été établi le gène pouvant donner un diagnostic définitif, peuvent nous donner des informations sur le pronostic reproductif de l’endométriose comme les variantes du gène VEGF ou APOE, qui sont actuellement analysées dans notre test IBGenRIF.
ADÉNOMYOSE
Cette pathologie mérite une mention particulière car elle est intimement liée à l’endométriose et, selon certains études, peut mettre en danger la capacité implantatoire de l’utérus. L’adénomyose est la localisation du tissu endométrial dans l’épaisseur de la paroi utérine.
En principe, le diagnostic a été posé après une extirpation de l’utérus, et de fait les premières notions concernant cette pathologie la mettaient en lien avec la parité de la femme. Jusqu’à l’apparition de la résonance magnétique d’abord, puis de l’échographie
en trois dimensions ensuite, cette pathologie était totalement sous-diagnostiquée ; on ne pouvait que dire à la patiente souffrant d’hyperménorrhée ou de dysménorrhée qu’elle avait de façon caractéristique un utérus plus grand que la normale.
Notre objectif ces dernières années après l’introduction de l’échographie en trois dimensions à notre pratique clinique habituelle a consisté à diagnostiquer cette pathologie si méconnue. Nous sommes actuellement capables de voir les différents signes échographiques qui correspondent à l’adénomyose et l’une de nos lignes de recherche a pour but d’établir la capacité implantatoire utérine en fonction de la gravité de celle-ci.
Quels tests sont réalisés au sein de l’unité IB pour le traitement de l’endométriose ?
L’endométriose est une pathologie qui fait baisser la réserve ovarienne avec le temps, ce qui fait qu’il convient en premier lieu d’établir un bon diagnostic de la réserve ovarienne. La réserve ovarienne est évaluée par le comptage des follicules antraux, l’hormone antimüllérienne et l’âge de la patiente.
En fonction du degré d’endométriose, on sait que l’anatomie pelvienne peut subir une distorsion, ce qui affecte entre autres les trompes de Fallope.
L’hystérosalpingographie était le test que l’on pratiquait anciennement pour vérifier la perméabilité de ces dernières, mais actuellement l’Institut Bernabeu a acquis le matériel nécessaire pour ne pas avoir à réaliser ce test si douloureux, et qui en outre suppose une exposition aux radiations tout à fait inutile pour la patiente. Nous effectuons une hystérosalpingographie avec contraste en gel (HyCosy ou HyFosy), et nous évaluons à l’aide de l’échographie aussi bien la cavité endométriale que la perméabilité des trompes.
Au cours du processus et en fonction de la situation individuelle de chaque patiente et de ses avantages potentiels, l’hystéroscopie est une procédure utile pour évaluer directement l’état de la cavité endométriale et consolider les résultats trouvés grâce aux images échographiques. Dans les situations extrêmes où la patiente présente des symptômes clairs, la laparoscopie est une procédure chirurgicale utile.
VITRIFICATION D’OVOCYTES
La vitrification d’ovocytes est particulièrement intéressante pour les patientes qui souffrent d’endométriose et n’ont pas de projet de maternité dans un avenir proche, car il est largement connu que la baisse de la réserve ovarienne va de pair avec l’affectation génitale.
La vitrification d’ovocytes est particulièrement utile pour les patientes jeunes qui ont déjà été opérées d’endométriose au moins une fois, car c’est vraiment chez ces patientes que le degré d’affectation sera important à l’avenir pour les structures de l’appareil génital, donnant lieu à la stérilité, et des ovaires, provoquant une baisse de la réserve ovarienne à la longue.
Quels problèmes peut-on résoudre ?
L’Institut Bernabeu offre des solutions individualisées pour ses patientes, et mène à bien plusieurs projets de recherche spécifiques pour les patientes qui se sont avérées réfractaires à un traitement conventionnel ; l’Institut dispose aussi de deux unités spécialisées dans les grands problèmes que peut présenter l’endométriose :
SELF-DIAGNOSIS TEST. HAVE I GOT ENDOMETRIOSIS?
Before the age of 10
Between the ages of 11 and 15
Older than 16 years of age
No, never
Yes, sometimes
Yes, always
No, never
Yes, sometimes
Yes, always
No, never
Yes, sometimes
Yes, always
No, never
Yes, sometimes
Yes, always
No, never
Yes, it took me at least 6 months
Yes, I’ve had assisted reproduction treatment
No
I don’t know
Yes
Under 6 tampons/sanitary towels a day
Between 6 and 11 tampons/sanitary towels a day
More than 12 tampons/sanitary towels a day
No
Yes
No
Yes
No
Yes
I have not, but a family member has